LES CRAQUEMENTS DU DÉLITEMENT DE L’EUROPE, par François Leclerc

Billet invité.

Investi grâce à l’abstention des socialistes, Mariano Rajoy va devoir gouverner avec seulement 137 députés sur 350 aux Cortes. Et parmi ceux-ci figurent ceux de Ciudadanos qui ont conditionné leur soutien à la mise en oeuvre de certaines mesures sociales. Comment, dans ces conditions, pourra-t-il trouver les cinq milliards d’euros d’économies ou de recettes afin d’atteindre l’objectif de 3,1% de déficit fixé par Bruxelles ?

LE PACTE D’INSTABILITÉ A VÉCU, MAIS C'EST UN SECRET ! par François Leclerc

Billet invité.

Les échéances électorales allemande et française de l’année prochaine arrivent à point nommé. Les sortants n’auront plus la responsabilité d’une situation de moins en moins tenable – ne pouvant ni appliquer, ni amender une politique qui ne fonctionne pas et suscite le rejet – et les arrivants pourront se prévaloir de la nouveauté. Ce qui ne leur donnera pas pour autant de marges de manœuvre. Mais d’ici là, il va falloir tenir.

AU LARGE DE NOS CÔTES, MANANTS ! par François Leclerc

Billet invité.

D’une manière ou d’une autre, les dirigeants européens vont être rattrapés par l’exode qui se poursuit malgré le verrouillage des frontières et les dangers de la traversée de la Méditerranée. La raison est simple à comprendre : les réfugiés n’ont pas le choix et fuient des situations insoutenables. Mais en attendant, les qualifier de migrants pour banaliser leur situation et justifier le sort qui leur est réservé est inqualifiable.

EN EUROPE, LES MAUVAIS GÉNIES SONT DE SORTIE, par François Leclerc

Billet invité.

Sur les trois crises qui ensemble menaçaient l’Union européenne, l’une est déjà intervenue et les deux autres murissent. Le Brexit annonce une longue période de négociations et d’incertitudes qui va escamoter tout débat sur la relance de la construction européenne, ainsi que sur la relance tout court. Les suites du coup d’État raté en Turquie vont rendre impraticable l’application par les autorités européennes de l’accord d’endiguement des réfugiés. Enfin, la Commission et le gouvernement italien ne trouvent toujours pas d’accord sur le sauvetage des banques italiennes, car celui-ci n’en a pas à l’échelle du pays, l’application des règles … Lire la suite

LES PROCHAINS CHOCS SERONT POLITIQUES, par François Leclerc

Billet invité.

Ce ne sont pas les nouvelles prévisions de croissance en baisse pour l’Europe du FMI qui sont les plus importantes, car elles procèdent de la routine et en annoncent probablement d’autres, mais le constat qui en ressort : la relance a atteint son pic. Les considérants dont elles sont entourées dans un dernier document sont par contre bien plus instructifs. Pour aller à la conclusion, le FMI observe que la zone euro n’a pas la capacité d’absorber un nouveau choc (son étude a été rédigée avant le Brexit), et que ceux qui s’annoncent seront d’ordre politique.

Il faut s’y faire : le capitalisme est devenu assisté, par François Leclerc

Billet invité.

La question est dans toutes les têtes : quel est le prochain domino qui va tomber ? Certains verraient bien à l’origine d’une réaction en chaîne dans ce rôle, le spectaculaire éclatement de la bulle immobilière britannique qui a commencé de manière impétueuse. D’autres manifestent leur préférence pour l’effondrement du système bancaire italien au caractère systémique prononcé. Les deux, peut-on remarquer, ne sont ni certains, ni incompatibles. Quoi qu’il en soit, ce doute est significatif  : les épisodes de la crise se succèdent, toujours aussi peu prévisibles. D’une manière générale, on s’attend au pire et les Cassandre ne … Lire la suite

Brexit : UNE BALLE, COMBIEN DE VICTIMES ? par François Leclerc

Billet invité.

À peine Angela Merkel et François Hollande avaient-ils affiché leur accord sur la manière de négocier la sortie du Royaume-Uni que des désaccords sont apparus. La chancelière a déclaré « comprendre » que du temps est nécessaire, contredisant le président français qui ne voulait pas en accorder. Les ministres allemand et français des affaires étrangères présentaient un plan de « renforcement politique » aux pays d’Europe de l’Est membres du groupe de Visegrad, et Angela Merkel faisait savoir qu’elle n’était pas engagée par ce document qui était sur la table sans l’être. On comprend que John Kerry, le … Lire la suite